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16 juillet 2010 5 16 /07 /juillet /2010 15:03

Après la signature de l'armistice, c'est la libération des camps.

 

liberation des camps



Près de deux millions de soldats français ont été capturés dans la débâcle de mai-juin 1940. Ils sont encore près d'un million à rentrer en 1945, après cinq ans passés en terre ennemie.

 

 

ArriveeGareEst017754                                retour de prisonniers gare de l'est

 

Pendant cinq ans, ils ont compté les jours, les mois et les années vécues loin de leurs familles et de leur pays.  

 

La France où les prisonniers de guerre reviennent en 1945 est bien différente de celle qu'ils ont quitté en 1940.

 

Malgré la joie du retour, les retrouvailles sont parfois difficiles avec un pays si éloigné de celui qu'ils avaient laissé et dont ils ont rêvé pendant leur captivité, et dans lequel il faut réapprendre à vivre.

 

 

RetourPrisonniers017713

                               retour de prisonniers

 

 

Dès les premières villes traversées, ils découvrent une France marquée par les misères de la guerre, les destructions, la pénurie.Ils sont surpris de trouver des boutiques si mal achalandées et des tickets pour se procurer des produits rationnés.

 

Le premier contact avec la France est source de déceptions : impression d'indifférence, impatience devant les opérations administratives nécessaires à la démobilisation.

 

Un ancien prisonnier résume bien l'ensemble des déceptions des rapatriés : "je suis très déçu, voir écoeuré, de constater la mentalité actuelle des gens. Chacun ne pense qu'à soi. Depuis ma rentrée, je ne fais que courir de tous côtés, renvoyé de bureau en bureau, et toujours accueilli de façon décevante."

 

Le retour au foyer est à la fois joie et découverte d'autres effets, passagers ou durables, de la captivité.

La aussi, pendant cinq ans, on a vécu sans eux, même si l'image de l'absent était soigneusement entretenue. La vie a continué.

 

 

 

baiser prisonnier

On trouve malheureusement des drames de séparations définitives d'avec une fiancée, voir d'une épouse.

Même dans les couples restés unis, il fallait "se réhabituer".

Les pères découvrent des enfants grandis sans eux et qui les accueillent comme des étrangers.

(Environ la moitié des prisonniers de guerre était marié, un quart d'entre eux était père de famille)

 

Cinq années de séparations ont aussi été marquées de deuils.

 

La reprise des activités se fait sans trop de peine pour les paysans revenus à la ferme familiale, pour les artisans si leur atelier n'a pas périclité en leur absence. Elle est plus longue et difficile pour les salariés, qui ont été remplacés, et malgré les lois qui prescrivent leur réemploi en priorité.

 

La santé de beaucoup est altérée par les séquelles de longues privations, de mauvaise nourriture ou d'absences de soins appropriés. Certains, plus gravement atteints, devront même se soigner dans des centres avant de reprendre une vie normale et le travail.

 

Enfin, ces soldats souffrent d'une mauvaise image.

La France célèbre entre autres les héros de la résistance. Mais l'image des captifs de l'an 40 reste, jusque dans leur propre esprit, associé à la débâcle subie cinq ans plus tôt. Ils symbolisent la défaite, l'origine de l'occupation.

Ils ont souvent été les mal-aimés de la libération. Leur parole a été discrète et leur écoute rare. Ils sont les oubliés de la mémoire collective.

Encore aujourd'hui, les documentaires, articles, livres sur la guerre ne parlent quasiment jamais d'eux, ou de façon très succinte.

J'ai encore pu le vérifier il y a un mois, en juin 2010, où on commémorait les soixante-dix ans de la débâcle, et où on n'a parlé que de l'appel du 18 juin et des héros qui ont suivi le Général de Gaulle.

 

Leur histoire reste dans l'ombre. Souvent, ils se sont enfermés dans le silence, ne parlant pas de cette époque. Pourtant, ils se sont battus en première ligne en 1940, et se sont rendus sous les ordres du gouvernement, et l'épreuve de la captivité a été aussi douloureuse, privés de leur famille, de leur jeunesse, loin de leur pays, ne sachant pas quand ils reviendraient.

 

Que ce blog et tous les autres blogs, sites et forums que j'ai pu trouver dans mes recherches puissent leur rendre hommage.



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commentaires

D
mon père aussi prisonnier de guerre rentrer après 5 ans... comme beaucoup de prisonniers français ils ont travailler dans les fermes allemande... parce que les les civil allemands demandaient surtout des prisonniers français... bon il n'a pas tout raconter.....
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H
prisonniers de guerre sur liste officielle n° 320 paris 16 octobre 1940
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L
Bonjour,<br /> Je suis nouvelle sur le web et je viens de créer mon Site Internet sur lequel j'ai mis un lien pour aller sur ce site-ci que je trouve bien fait et intéressant. Officiellement, ce site est destiné à la promotion de mon livre, un roman tiré de l'histoire de mon père qui fut prisonnier de guerre en Autriche, mais en l’occurrence j'ai monté un blog sur les prisonniers de guerre qui reprend toutes les thématiques évoquées à travers le roman; j'ai beaucoup lu, me suis documentée et j'ai trouvé de nombreuses photos très intéressantes que j'ai inclus au propos. N'hésitez pas à visiter le Site et à me faire des remontées. Je suis très attachée à faire vivre la mémoire de mon père et de tous les prisonniers de guerre qui ont été très injustement traités à leur retour en France. nom du site : www.jeancaille-prisonnier-de-guerre.fr
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M
Comment un prisonnier de guerre (retraite a Maixe le 18 juin 1940 sur le canal de la Marn a t il pu etre tue. ?VILLEMARD Andre ne a Fournne Creuse le 09 aout 1912.
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L
enfin un blog qui fait allusion aux prisonniers de guerre, éloignés de leur famille pendant 5 ans, mal nourris, on ne les cite jamais lors des cérémonies du souvenir, c'est dommage !<br /> mon beau-père est resté prisonnier de guerre en Allemagne pendant 5 ans, à son retour, à son retour au pays il s'est marié, est devenu père de 3 enfants, est décédé très jeune, une vie gâchée, un peu de reconnaissance de la patrie, ce serait normal.<br /> Entre autre mon père n'est pas allé en Allemagne, déjà père de famille, il a quitté dû quitter son foyer et travailler au service des Allemands en Dordogne, ma mère est restée seule avec mes 2 jeunes enfants, aucune reconnaissance de la nation pour ceux du " travail obligatoire " au service des Allemands, c'est regrettable.
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M
Bonjour, mon père n'a pas été prisonnier au sens propre, il a participé à la relève en tant que bon chrétien croyant ce qu'on lui disait, il s'est rendu compte des manipulations bien trop tard.<br /> , et ensuite, on l'a fait repartir deux années, jusqu'à la fin de la guerre, alors que son vieux papa handicapé avait besoin de lui. Enfin, chaque histoire est particulière, mon père non plus n'a pas parlé de cette période, mais pas d'avant non plus car il a été interdit de revivre à Toulouse là ou il a du laisser son père et sa maiso, c'était sans doute trop douloureux, il aimait sa région, il la chantait parfois, mais ne répondait pas à mes questions, et ensuite, est parti trop tot, alors que j'allais lui reposer des questions, et là, il aurait répondu, j'en suis sure. C'est ainsi, la vie.. C'est une histoire très douloureuse, <br /> je cherche le pourquoi il a été obligé de repartir en Allemagne, ai écrit à bad arolzen, en févier, ai téléphoné, et on m'a dit d'etre patiente, mais qu'on me répondrait.<br /> j'ai écrit à caen il y a deux semaines, sans aucun accusé de reception, j'aimerais bien savoir si mon mail a été recu et par le bon service?<br /> <br /> merci d'une éventuelle réponse, mon père fou d'aviation a travaillé en Allemagne, entre autre dans des usines de cette industrie, il ne voulait pas tuer, pas combattre, ni en France, ni ailleurs, et je le comprends, il a été puni lourdement pour cela, pour son pacifisme, pour sa droiture, j'ai retrouvé des lettres dans son dossier judiciaire, ces dernières années, aux archives de toulouse..<br /> <br /> Maryse Mazeres région toulousaine, ou je me sens bien, , mais née à Bourges et grandi dans cette ville..
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B
Je découvre ce site également bien tard, mais sans doute n'ai-je pas cherché avant...<br /> Je suis née en 1946. Mon père ne m'a jamais parlé de sa captivité autrement que comme une villégiature plutôt plaisante, en stalag et dans des fermes allemandes. Il est rentré pourtant en très mauvais état de santé, et est mort quand j'ai eu 18ans.Il aurait maintenant 107 ans. <br /> je sais seulement qu'il a construit une tranchée dans le jardin de la maison où ma mère était réfugiée avec ma soeur, à Trégomeur, en Bretagne. Qu'a-t-il vraiment vécu??? Le mystère a été bien gardé, et plus personne ne peut me renseigner. A défaut de savoir la vérité quant à mon père, je serais heureuse de connaître les documents et témoignages quant à ses camarades, ceux qui ont raconté leur captivité, et que l'on peut consulter.
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J
Je découvre ce blog tardivement... J'ai un court texte (4 pages) sur le retour des PG en 1945, préparé pour être publié dans des journaux locaux (Pays basque et Midi-Pyrénées) le mois prochain (mai 2015), mais c'est un fichier pdf et je ne sais pas comment le mettre en lien ici... Il y a quelques années, j'ai écrit un texte plus long (25 pages), en français et en allemand, sur les souvenirs entendus de mon père, PG dans le stalag VIIA de Moosburg près de Munich. Encore un fichier pdf...
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B
Bonjour serait-il possible que vous m'envoyiez votre texte long en français sur votre père? Mon grand-père était prisonnier au stalag VII A lui aussi. Ce serait très gentil.<br /> Gwenaelle
M
je souhaite entrer en relation avec toutes les personnes qui le souhaiteront, meme si nous sommes loin, le téléphone, les échanges de mail, de photos peuvent nous faire avancer les uns, les autres, et découvrir un peu plus de l'histoire de nos pères qu'il ont hélas tous casiment tue. Au plaisir, je l'espère. Mon père aussi, ne nous a parlé de ses séjours en allemagne qu'avec le sourire, m'encourageant à apprendre l'allemand, il souriant en me parlant cettte langue, il a écrit, il écrivait beaucoup, mais notre mère a sans doute détruit ses cahiers à sa mort en 86, quel dommage, elle ne se doutait pas à quel point cela nous aurait fait du bien à nous trois ses enfants de savoir ce qu'il confiait à ses cahiers! oui, la honte était bien là, pesante, des décennies après, pour ceux qui n'avaient pas le statut de héros, ne revendiquant pas d'avoir tué, ou détruit ceci ou cela. faites vous passer mon adresse mail, les petits ruisseaux font les grandes rivieres, mon père a séjourné principalement à Eisenach, et près de Kassel, fritzlach, ensuite.
L
Madame <br /> Mon père a connu la capture devant la ville DE Cambrai , il avait 25 ans, moi je suis né en 1951, la captivité durant 5 années dans une ferme allemande . Je retrouve dans votre blog la vie de mon père <br /> il a vécu dans le silence , il parlait breton en 1939, il parlait allemand au retour en 1945, il aurait eu 100ans en 2015 ,il est parti avec sans délivrer un seul mot sur ces années . Michel
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M
Bravo pour votre blog. C'est important de réhabiliter ces oubliés de l'histoire.<br /> J'ai particulièrement aimé le paragraphe sur le retour des prisonniers en 1945. Mon père étant parmi eux.<br /> Son témoignage que j'ai recueilli (mon père est encore de ce monde. Il a 100 ans) est sur le site de l'amicale des descendants des stalags VI A et VI D.<br /> Cordialement<br /> MM
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B
<br /> <br /> merci Mauricette. Vous avez de la chance d'avoir encore votre papa et d'avoir eu son témoignage. je vais aller le lire<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
G
Si vous habitiez le Midi, vous seriez venue à l'exposition consacrée au 8 mai 1945,à Mazan (Vaucluse) de ce 29 mai au 8 mai inclu, à l'office de tourisme de ce village.<br /> Je suis historien-collectionneur et j'y expose des souvenirs liés à cette date et un manequin vêtu d'effets de prisonnier de guerre français ainsi que des lettres d'un libéré écrivant, après 5 ans<br /> de captivité, à sa fiançée, quelques jours aprés le 8 mai 1945.<br /> On oubliera pas les PG et je suis d'accord avec vous pour en parler! A bientot
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B
<br /> <br /> c'est une exposition qui m'aurait bien intéressée !<br /> <br /> <br /> <br />
A
Bonjour,<br /> Bravo pour votre site et la collecte de documents d'époque. Pour ma part j'ai pu récupérer le carnet de route de mon père mais il ne parle que de la période avril à juillet 1940.<br /> Je ne sais qu'en faire, mon père n'ayant pas suivi les ordres qui lui avaient été donnés mais ayant opté pour un repli vers sa Bretagne natale afin d'échapper aux Allemands. Au vu de votre site je<br /> pense qu'il a eu raison.<br /> Interrogé sur sa période militaire, il n'était guère loquace.<br /> J'aimerais savoir si les quelques pages de son carnet de route peuvent présenter un intérêt quelconque<br /> Amicalement<br /> E.Allain
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B
<br /> <br /> votre père a bien fait de désobéir ! ça lui a sans doute évité la captivité en Allemagne !<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
C
Bonjour<br /> Je fais des recherches sur la captivité de mon père durant la guerre de 39/40.<br /> Il a été fait prisonnier en 1940 vers Chartres<br /> Il a été en captivité en Allemagne au stalag III B<br /> Durant cette période il a tenu un carnet où il a noté quand il a pu, la guerre de l'intérieur, la vie des camps et surtout les conditions de libération par les Russes<br /> libérations<br /> Merci pour votre récits qui reproduit bien les conditions de retour des prisonniers en 1945<br /> Mon père a ressenti cette indifférence dans la reprises de son activité et tout au long de sa vie
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B
<br /> <br /> parcours semblable à tant de prisonniers. Mon père a eu la chance de ne pas y rester 5 ans<br /> <br /> <br /> <br />
D
Bonjour et bravo pour ce site très intéressant; quelle chance d'avoir un journal aussi détaillé!<br /> Un de mes oncles était au IVB DE 1943 0 1945.Il est revenu malde et est décédé en 1948 sans avoir beaucoup témoigné de ces années de camp.<br /> Je réalise actuellement un site familial et je désirerais donner le lien vers votre site; or, over-blog demande une inscription ? Comment dois-je faire pour que les visiteurs de mon site puissent<br /> le consulter? Merci
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B
<br /> <br /> merci beaucoup<br /> <br /> <br /> vous n'avez pas besoin d'être inscrite à over blog pour mettre un lien.<br /> <br /> <br /> Sur votre site, là où vous tapez vos textes, il y a surement un icone "ajoutez un lien" il suffit que vous mettiez mon adresse dans cet endroit et que vous validiez,  et ceci pour tous les<br /> sites que vous voulez mettre en lien<br /> <br /> <br /> les adresses des sites apparaissent dans la barre de recherche quand vous vous connectez sur le site. la mienne est http://journaldecaptivite1940.over-blog.com<br /> <br /> <br /> je vous remercie de me mettre en lien. Votre site est-il visible ou vous venez juste de le commencer? Si oui, vous pouvez me donner votre adresse<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
B
Me revoici,je vous remercie d'avoir repondu aussi rapidement.C'est grand dommage que votre père n'ait pas pu parler de tout cela avec vous..De mon coté j'ai cherché etj'ai même retrouvé la famille<br /> du meilleur ami du camp de mon gr.père.Les familles se cotoyaient aprés leur retour,mais ça c'est arrêté qlq années aprés.Je soupçonne ma mére pour cet eloignement.Ma mère etant née en 39 aprés le<br /> depart de mon gr pere,elle a démaré sa vie avec ses gr parents paternelles qui l'ont pourri gaté .Lorsque mon gr pére est revenu,elle a mis 1 an avant de prononcer " papa".Elle est décédée sans<br /> jamais avoir été heureuse.Avec le recul,je me rends compte que, vivant chez mon grd pére et ma grd mère j'ai été la fille qu'ils n'avaient pas pu élever ensemble.Voila :les guerres!Il faut dire que<br /> mon grd avait lui même été elevé par ses grd parents a cause de la guerre 14/18!! Recemment j'ai retrouvé la fille du prisonnier ami à cette période .Nous avons parlé longuement de ce qu'elle avait<br /> entendu de son coté,elle a été trés surprise de mon interet pour cette période...mais rien de nouveau par rapport à ce que je savais sauf que les prisonniers auraient eu des piqures pour ne pas<br /> avoir d'enfants durant leur captivité???Savez vous cela?Y avait-il des femmes dans ce camp?Un ami de mes grd parents a ramené sa femme:une ukrainienne de 15 ans qu'il a connu en captivité.Mon grd<br /> père n'etait pas dans une ferme.Il travaillait dans le camp.J'ai des photos et toutes les lettres qu'il a envoyé chez nous.Sauf un trou de 1 an sans nouvelles ou on savait pas ?Il est rentré un<br /> matin avec le laitier.Durantlongtemps il etait déçu justement comme vous racontez, par les formalités à accomplir,la non reconnaissance des prisonniers:Parfois il élevait la voix et il disait"tu<br /> crois que moi j'etais en vacances pendant 5 ans?"De mon coté je continuerai mes recherches,je suis sur d'avoir de la famille en Allemagne.Je vous remercie.La chanson d'honneur aux prisonniers est<br /> trés belle.Félicitations aux auteurs.cdt Barbara
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B
<br /> <br /> pour ce qui est des piqures, de nombreuses personnes, juifs, tsiganes...ont été stérilisées, mais dans les camps de concentration.<br /> <br /> <br /> Dans les camps de prisonniers qui nous concernent, c'étaient des soldats, protégés par la convention de Genève, ayant régulièrement la visite de la croix rouge. je ne pense  pas que ça ait<br /> existé. Quant aux femmes dans les camps, je ne me suis jamais posée la question. pour moi, il n'y en avait pas. je ne peux pas vous répondre. J'espère que vous pourrez aboutir dans vos recherches<br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonjour, je viens de lire votre article dans lequel vous parlez au nom de tous les prisonniers, c'est très bien, je pense la même chose que vous ils ont perdu les plus belles années de leur<br /> jeunesse, sont revenus dans un pays qui les a oublié et ne leur a pas laissé de place pour se réinsérer alors qu'ils auraient dû être accueillis avec respect et chaleur et aider pour démarrer une<br /> vie professionnelle.<br /> Papa était au stalag XIIA, né en 1916 il a fait un non stop entre son service militaire, la guerre et le camp, presque 8 ans parti. J'ai découvert il y a quelque temps un petit carnet caché<br /> contenant des notes sur la retraite en juin 40 et sur les derniers mois de captivité d'octobre 1944 à son retour<br /> Amicalement<br /> Monique
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B
<br /> <br /> Presque 8 ans ! c'est quelque chose ! Vous avez découvert là quelque chose de précieux et qui vous en apprendra un peu plus sur sa vie à ce moment là<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
D
<br /> Bonjour, faisant des recherches sur la vie de mes grands-parents, je suis tombée sur votre blog.J'aimerai vous remercier de nous faire partager ces informations.De plus, mon grand père, Marcel<br /> Ferrier, a lui aussi, était prisonnier dans ce camp, stalag IV B.Il est bon de connaître notre histoire.Merci aussi pour ces photos.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> De rien, je suis contente d'avoir pu vous aider<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> <br />
Q
<br /> Lors d'une discussion récente avec un ami, j'ai appris que son père et le mien avaient été en captivité au stalag XIA pendant le même période. Je me suis replongée dans des documents conservés par<br /> Maman toujours en vie et ai retrouvé quelques photos du stalag et échanges mais pas de journal. Une autre plongée via internet me fait découvrir des trésors insoupçonnés.<br /> Si vous êtes intéressés par un échange, merci de me contacter à l'adresse mail indiquée.<br /> Gisèle QUENEY née en septembre 1940 et ayant "découvert" son papa le 8 mai 1945 ! Amicalement. GISELE<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Blog très intéressant.Mon père Henri Millet a passé lui sa captivité au stalag VIIIC de Sagan pour lequel j'ai créé le site web : http://www.stalagviiic.webou.net/<br /> Mon père a fait une étape à la mi juillet 1943 au stalag IVB de Mühlberg parmi une quatre centaine de prisonniers du VIIIC qui, rapatriés, sont arrivés à Compiègne le 21 juillet. Je suppose avec<br /> des prisonniers libérés du IVB.<br /> Bien cordialement. Agnès Elias.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> merci de votre commentaire, je vais aller voir votre site<br /> <br /> <br /> cordialement<br /> <br /> <br /> Brigitte<br /> <br /> <br /> <br />
C
<br /> Bonsoir,<br /> Oui, pour Caen et la Croix Rouge c'est fait.<br /> Je vais prendre le temps d'aller voir votre forum.<br /> Merci et encore bravo pour votre blog.<br /> Cordialement,<br /> Yannick Chaumette<br /> <br /> <br />
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Y
<br /> Bonjour.<br /> Tout d'abord félicitations pour votre blog particulièrement bien renseigné et illustré de toutes ces pièces d'archives !<br /> Votre père a tenu un carnet de captivité, quelle chance pour vous !<br /> Le mien n'a rien fait de tel et de plus n'aimait pas parler de cette période. C'est dire si ma recherche sur ses années de captivité avance à petits pas. Il a été interné, de janvier 1941 à mai<br /> 1945 au stalag XI A d'Altengrabow, comme le frère de votre père.<br /> Peut-être auriez-vous des informations sur ce camp et ses Kommandos de travail. Je dispose pour ma part de quelques photos de groupe et des N° de Kommandos de mon père, mais sans savoir à quel<br /> travail ils correspondaient. Si vous le souhaitez nous pourrions échanger à ce sujet.<br /> Bien à vous,<br /> Yannick Chaumette<br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> merci beaucoup<br /> <br /> <br /> je n'ai malheureusement pas fait de recherches sur ce stalag, m'étant concentrée sur le parcours de mon père.<br /> <br /> <br /> je vous recommande, si ce n'est pas déja fait de vous connecter sur le forum des prisonniers que j'ai en lien. On y trouve beaucoup de renseignements. Avez vous fait aussi des demandes à Caen et<br /> la croix rouge ?<br /> <br /> <br /> amicalement<br /> <br /> <br /> Brigitte<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : journal tenu par mon père Joseph Moalic lors de sa captivité en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale
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