journal tenu par mon père Joseph Moalic lors de sa captivité en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale
"Le lundi matin, 25 novembre 1940, commença notre travail à l'usine. A six heures trente, lever et toilette, après, jus et casse-croûte. A huit heures, le vieux Max, qui dorénavant s'occupera de nous, vint nous chercher en compagnie d'un directeur. Nous...
"Enfin, ennuyés par les bobards, c'est pour mardi, c'est pour vendredi, et ainsi de suite, le jour tant attendu arriva au bout d'un mois. Le 26 novembre 1941, au rassemblement du soir, on nous annonça le plombage des valises pour le lendemain. Il y avait...
Mon père, à son retour de captivité, a travaillé comme aide-familiale sur la ferme avec son père à Saint-Thonan, puis comme sacristain à la cathédrale de Quimper, et ensuite le reste de sa vie professionnelle comme ouvrier chez un tapissier-décorateur...
Une BD de Jacques Tardi est sortie fin 2012. Cet auteur de BD raconte la capture, et la captivité de son père René Tardi pendant cinq ans au stalag IIB, sous forme de BD en noir et blanc de 188 pages. Au début des années 1980, il avait demandé à son père...
quelques épisodes de 1945 : 12 janvier 1945 offensive soviétique en Pologne et en Prusse orientale, qui fait avancer le front de cinq cents kilomètres en deux semaines. 4 au 11 février conférence de Yalta Pendant une semaine , sur les bords de la mer...
Il gardera contact avec d'anciens camarades toujours prisonniers. Lettre de Constant Tropée du 1er février 1942 Lettre de Constant Tropée du 20 décembre 1942 Lettre de François Lepage du 26 avril 1943 A landerneau, en 1942, un spectacle est créé pour...
Après la signature de l'armistice, c'est la libération des camps. Près de deux millions de soldats français ont été capturés dans la débâcle de mai-juin 1940. Ils sont encore près d'un million à rentrer en 1945, après cinq ans passés en terre ennemie....
Le lendemain de son arrivée, le 3 décembre 1941, il se rend à Brest, comme demandé au centre de Compiègne, pour se faire démobiliser. Il y reçoit du tabac, des tickets d'alimentation, et de l'argent comme paye de guerre. Il devra ensuite le restant de...
"Le dimanche 26 octobre 1941, un peu avant midi, alors qu'on venait de laver et de nettoyer la chambre, corvée habituelle du dimanche matin, la sentinelle vient m'appeler ainsi qu'un camarade, Jean Le Traön, et nous annonce que le lendemain matin à six...
trouvé avec le journal de mon père "Un train spécial est formé le soir pour Paris. Je le prends. Au centre d'accueil de la gare du Nord, après un bon souper, nous passons une bonne nuit dans un bon lit. gare du Nord Paris Le lendemain matin ( on a hâte...
"Nous fûmes embarqués dans des wagons de voyageurs à la nuit tombante et vers neuf heures, le train s'ébranla. train de rapatriement Meurtre dans un oflag Le lendemain soir, on descendit sur les quais d'une gare et là, la croix rouge allemande nous distribua...
«Août 1941 : Nombreuses alertes la nuit. Notre ville n'a pas encore été inquiétée, heureusement pour nous. Le 13 août, je reçois une lettre de ma soeur qui m'apprend de bonnes nouvelles. Mon frère Guillaume, prisonnier au stalag XI A en Allemagne, est...
"Le 23 juin 1941, un camarade, Julien Tanguy, du Morbihan, faisant partie de notre petit kommando, s'en va vers la France, appartenant à la classe 1919. Il part dans l'après-midi rejoindre ses heureux collègues anciens combattants au grand kommando de...
"Pâques 1941. Tristes fêtes pour nous cette année derrière nos barreaux, privés de tout secours moral et religieux et dans l'impossibilité de remplir ses devoirs pascals. Nous n'avons même pas de messe, pas plus que les autres dimanches. Mémoire et Avenir...
"Notre nouvelle sentinelle est un tchèque. Il est très chic et très simple avec nous. Il se familiarise sans manières. C'est un de la campagne, il vient souvent discuter avec nous. Le 8 mars, paiement de vingt-huit marks quarante-et-un pour quatre semaines,...
"Le 7 mai 1941, nous touchons un important envoi de la croix rouge, le plus important depuis notre captivité. Chacun reçoit la valeur d'un bon colis : trois paquets de cigarettes, un paquet de tabac, un kilo de biscuits de guerre, trois cent soixante-quinze...
"Le 13 décembre, nous touchons notre première paye, neuf marks pour la première quinzaine. Cela fût la grande joie, surtout pour les fumeurs qui manquaient de cigarettes. Nous étions payés en monnaie du camp qui n'avait aucune valeur en ville, mais heureusement,...
"Le 21 décembre 1940, en rentrant du travail à midi, nous avons la surprise de voir un beau sapin installé dans notre dortoir, suivant la coutume très répandue en Allemagne. Dans chaque appartement, étaient installés des sapins de Noël, même dans les...
"Le deuxième dimanche de notre arrivée, le patron de l'usine, avec six ou sept personnes parmi lesquelles un qui connaissait bien le français, vinrent nous rendre visite et s'entretinrent avec nous. Le patron, qui était très bon, comme nous l'avaient...
"Nous touchons notre deuxième paye le 20 janvier, et à ma surprise, je reçus vingt-et-un marks vingt-quatre, ainsi que mes deux camarades qui travaillaient avec moi à la peinture. Trois autres, qui travaillaient aux machines, reçurent quinze marks quarante-huit,...
les dessins, poèmes, documents, autres que personnels, publiés avec autorisation tout au long du parcours à l'usine Kühn, sont tirés des sites : "Mémoire et Avenir", association de souvenir et "Meurtre dans un oflag ", blog mémoire en hommage à Raymond...
Le camp est aujourd'hui recouvert d'une forêt dense. Il reste quelques ruines de fondations de baraques et de latrines vue aérienne du camp hier vue aérienne du camp aujourd'hui Les photos suivantes du stalag IVB aujourd'hui sont publiées avec l'aimable...
"Le 20 novembre 1940, toute ma baraque, composée seulement de Bretons, fût rassemblée avec tout notre paquetage pour aller au marché, car il existait un marché d'hommes au camp. Ce jour-là, le marché était très achalandé! Nous étions six ou sept cents...
"Le stalag IVB était bien imposant par sa grandeur et par le nombre de ses baraques, installé au milieu de la plaine et entouré d'une triple haie de barbelés de deux mètres cinquante de hauteur. " (Il y a dix blocs de quatre baraques, plus une baraque...
Depuis soixante-dix ans, la petite ville de Mühlberg, dans le Brandebourg, compte environ quasi-invariablement quatre mille habitants. Au début de la seconde guerre mondiale, en 1939, un camp de prisonniers de guerre fût installé dans les environs, le...