journal tenu par mon père Joseph Moalic lors de sa captivité en Allemagne pendant la seconde guerre mondiale
«Août 1941 : Nombreuses alertes la nuit. Notre ville n'a pas encore été inquiétée, heureusement pour nous. Le 13 août, je reçois une lettre de ma soeur qui m'apprend de bonnes nouvelles. Mon frère Guillaume, prisonnier au stalag XI A en Allemagne, est...
Lire la suite"Le 23 juin 1941, un camarade, Julien Tanguy, du Morbihan, faisant partie de notre petit kommando, s'en va vers la France, appartenant à la classe 1919. Il part dans l'après-midi rejoindre ses heureux collègues anciens combattants au grand kommando de...
Lire la suite"Le 7 mai 1941, nous touchons un important envoi de la croix rouge, le plus important depuis notre captivité. Chacun reçoit la valeur d'un bon colis : trois paquets de cigarettes, un paquet de tabac, un kilo de biscuits de guerre, trois cent soixante-quinze...
Lire la suite"Pâques 1941. Tristes fêtes pour nous cette année derrière nos barreaux, privés de tout secours moral et religieux et dans l'impossibilité de remplir ses devoirs pascals. Nous n'avons même pas de messe, pas plus que les autres dimanches. Mémoire et Avenir...
Lire la suite"Notre nouvelle sentinelle est un tchèque. Il est très chic et très simple avec nous. Il se familiarise sans manières. C'est un de la campagne, il vient souvent discuter avec nous. Le 8 mars, paiement de vingt-huit marks quarante-et-un pour quatre semaines,...
Lire la suite"Nous touchons notre deuxième paye le 20 janvier, et à ma surprise, je reçus vingt-et-un marks vingt-quatre, ainsi que mes deux camarades qui travaillaient avec moi à la peinture. Trois autres, qui travaillaient aux machines, reçurent quinze marks quarante-huit,...
Lire la suite"Le 21 décembre 1940, en rentrant du travail à midi, nous avons la surprise de voir un beau sapin installé dans notre dortoir, suivant la coutume très répandue en Allemagne. Dans chaque appartement, étaient installés des sapins de Noël, même dans les...
Lire la suite"Le 13 décembre, nous touchons notre première paye, neuf marks pour la première quinzaine. Cela fût la grande joie, surtout pour les fumeurs qui manquaient de cigarettes. Nous étions payés en monnaie du camp qui n'avait aucune valeur en ville, mais heureusement,...
Lire la suite"Le deuxième dimanche de notre arrivée, le patron de l'usine, avec six ou sept personnes parmi lesquelles un qui connaissait bien le français, vinrent nous rendre visite et s'entretinrent avec nous. Le patron, qui était très bon, comme nous l'avaient...
Lire la suite"Le lundi matin, 25 novembre 1940, commença notre travail à l'usine. A six heures trente, lever et toilette, après, jus et casse-croûte. A huit heures, le vieux Max, qui dorénavant s'occupera de nous, vint nous chercher en compagnie d'un directeur. Nous...
Lire la suite